Coude de la souris : causes, soulagement et solutions ergonomiques

By
Contour Design®
Published on
December 10, 2025
Updated on
December 10, 2025
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Le coude de la souris peut vous surprendre sans prévenir. C’est la fin d’après-midi, votre sprint review s’éternise, et cette gêne sur le côté externe du coude devient une douleur aiguë à chaque clic. Votre poignet est raide, votre prise moins sûre. Vous rapprochez la souris, baissez l’épaule et vous vous demandez : est-ce juste une mauvaise journée, ou le début d’un schéma bien installé ?

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez changer ce schéma. Avec quelques ajustements ciblés et les bons outils ergonomiques, vous pouvez soulager la douleur dès maintenant et protéger vos mains sur le long terme. Nous allons tracer le chemin, étape par étape.

Ce que c’est et comment le reconnaître

Gros plan sur un employé de bureau au Royaume-Uni qui presse la partie externe douloureuse de son coude tout en utilisant une souris.

Gros plan sur un employé de bureau au Royaume-Uni qui presse la partie externe douloureuse de son coude tout en utilisant une souris.

Le coude de la souris est le cousin « de bureau » du tennis elbow. Cliniquement, il s’agit d’une épicondylite latérale : irritation et modifications dégénératives des tendons extenseurs du poignet au niveau de leur insertion sur la face externe du coude. Les clics répétés, le défilement et la frappe au clavier sollicitent l’extensor carpi radialis brevis (ECRB) et les tendons voisins. Avec le temps, les micro-déchirures s’accumulent. La douleur s’installe. Et elle apprécie particulièrement les longues journées de travail.

Vous ressentirez le coude de la souris en serrant un objet, en soulevant une tasse ou en étendant le poignet. La douleur peut se « réchauffer » au fil de la journée, puis flamber en période de rush. Si vous avez tendance à continuer malgré tout, vous n’êtes pas seul·e. La plupart des travailleurs du savoir ne réagissent que lorsque cela commence à limiter leur travail ou leurs activités physiques.

Symptômes typiques

  • Douleur ou sensibilité sur la partie externe du coude, qui s’aggrave avec la préhension ou l’extension du poignet.
  • Avant-bras douloureux : douleur pouvant irradier du coude vers le poignet.
  • Diminution de la force de préhension (surtout à cause de la douleur), difficulté à ouvrir des bocaux.
  • Raideur matinale qui s’estompe après quelques minutes de mouvement.

Signaux d’alerte nécessitant une consultation médicale

  • Douleur vive, constante ou croissante qui ne cède pas au repos.
  • Gonflement évident, ecchymoses, perte d’amplitude articulaire ou traumatisme clairement identifié.
  • Engourdissements / picotements dans la main (évoquant une atteinte nerveuse), ou douleur qui perturbe le sommeil et le quotidien.

Cet article fournit des informations générales et ne remplace pas un avis médical. Si des signaux d’alerte s’appliquent, ou si le coude de la souris ne s’améliore pas après plusieurs semaines de prise en charge, consultez un professionnel de santé.

Pourquoi l’ordinateur déclenche des douleurs au coude

Gros plan sur un avant-bras tendu tenant fermement une souris, poignet en extension et en pronation.

Gros plan sur un avant-bras tendu tenant fermement une souris, poignet en extension et en pronation.

La réponse courte : répétition + mécaniques contraignantes. Le coude de la souris adore les petits mouvements fréquents réalisés sous tension. Des heures de clics et de gestes sur pavé tactile obligent de petits muscles à faire un travail de géants. Ajoutez à cela l’atteinte (distance), la pronation (paume vers le bas) et une force de préhension excessive, et vous obtenez un cocktail idéal pour la douleur.

Surutilisation des extenseurs du poignet

Chaque clic et chaque défilement étendent légèrement votre poignet ou vos doigts de quelques millimètres. Répétez cela des milliers de fois, et ce sont les tendons extenseurs, en particulier l’ECRB, qui encaissent la charge. Les études montrent, dans l’épicondylite latérale chronique, des micro-déchirures et des changements dégénératifs plutôt qu’une simple inflammation. Moins de mouvements répétitifs, moins de contraintes, plus de soulagement.

Atteinte, pronation et force de préhension

Tendre le bras vers un clavier trop large ou une souris placée loin tire l’épaule vers l’avant et met le poignet en extension. La pronation tend l’ensemble du groupe extenseur. Une prise crispée multiplie la tension sur les tendons. L’ergonomie permet d’inverser ces facteurs : garder les outils à portée, neutraliser le poignet et l’avant-bras, et réduire l’effort de préhension. C’est ainsi que vous grignotez le coude de la souris pendant le travail, sans perdre en efficacité.

Soulagement immédiat : ce que vous pouvez commencer aujourd’hui

Femme qui étire son poignet dans un bureau à domicile au Royaume-Uni pour soulager le coude de la souris.

Commencez par de petits changements que vous pouvez ressentir dès cette semaine. L’idée est de diminuer l’irritation, puis de reconstruire progressivement la tolérance. Privilégiez des sollicitations « calmes », pas les exploits.

Adaptation des activités et auto-prise en charge

  • Mettez en pause, si possible, les tâches les plus douloureuses pendant quelques jours. Basculez vers des tâches plus orientées clavier en utilisant davantage de raccourcis au lieu de cliquer en continu.
  • Appliquez de la glace sur la partie externe du coude pendant 15 à 20 minutes, 2 à 3 fois par jour en phase de poussée douloureuse.
  • Envisagez la prise d’anti-inflammatoires en vente libre, en suivant les recommandations de votre médecin.
  • Utilisez une sangle de contre-appui légère au niveau de l’avant-bras pour les tâches douloureuses, comme soutien à court terme, pas comme solution permanente.
  • Analysez votre journée. Notez quelles applications, quels outils ou quels gestes aggravent le coude de la souris, puis ajustez d’abord ces éléments.

Mobilité douce et étirements

  • Étirement des extenseurs : coude tendu, poignet fléchi (paume vers le bas), doigts doucement recourbés avec l’autre main. Maintenez 20 à 30 secondes, répétez 2 à 3 fois.
  • Étirement des fléchisseurs : coude tendu, poignet en extension (paume vers le haut), tirez doucement les doigts vers l’arrière. 20 à 30 secondes.
  • Les glissements tendineux et les légères contractions isométriques en extension / flexion du poignet peuvent réduire la douleur et préparer au renforcement. Un·e kinésithérapeute peut ensuite vous faire progresser vers un travail excentrique, dont certaines données suggèrent qu’il facilite la reconstruction tendineuse. Respectez la douleur : une gêne légère est acceptable, une douleur vive ne l’est pas.

Un poste plus intelligent : dispositifs et aménagement ergonomiques

Employé de bureau au Royaume-Uni utilisant une RollerMouse centrée pour réduire la contrainte liée au coude de la souris.

L’ergonomie transforme le travail quotidien en récupération active. Vous maintenez un haut niveau de performance tout en réduisant la charge sur les tendons. De petits ajustements s’additionnent au fil d’une semaine, d’un trimestre, d’une carrière.

Pointage centré et réduction de l’atteinte

Gardez vos dispositifs d’entrée dans la largeur de vos épaules. Un dispositif de pointage centré place le contrôle directement sous vos pouces, ce qui évite d’avoir à tendre le bras, à tourner l’avant-bras ou à serrer fortement. C’est là que la RollerMouse excelle : le contrôle du curseur se fait entre vous et le clavier. Moins d’atteinte signifie moins de micro-charges sur les extenseurs, ce qui peut apaiser le coude de la souris pendant les longues sessions.

Souris verticales / réglables et support de paume

Si vous préférez une souris traditionnelle, diminuez la pronation et l’extension. Un dispositif réglable comme la Contour UniMouse permet de varier l’angle, de soutenir le pouce et de reposer la paume, des points essentiels pour soulager l’épicondylite latérale. Une posture plus verticale réduit la contrainte en pronation ; un repose-paume maintient le poignet dans une position neutre entre les clics.

Clavier, chaise et alignement de l’écran

  • Clavier : une disposition compacte comme la Contour Balance Keyboard réduit la distance entre les épaules et rapproche le dispositif de pointage. Gardez le clavier au niveau des coudes ou légèrement en dessous.
  • Chaise : coudes proches de 90°, avant-bras soutenus, épaules détendues.
  • Écran : le tiers supérieur à hauteur des yeux ou légèrement en dessous, pour éviter les tensions au niveau du cou et des épaules, qui vont souvent de pair avec le coude de la souris.
  • Surface : gardez une surface de pointage plane et à faible friction pour que la main glisse sans effort.

Pour les équipes : achats et programmes d’essai

Les équipes y gagnent lorsque chacun peut tester les outils. Proposez des essais de dispositifs de pointage centrés (Contour RollerMouse, SliderMouse Pro) et de souris réglables (UniMouse). Ajoutez un guide d’installation rapide. Moins de blessures, plus de confort, plus de facilité à adopter de bonnes pratiques. Si vous explorez des options, consultez RollerMouse et UniMouse pour des pistes concrètes.

Habitudes de technique et de flux de travail

Employé de bureau au Royaume-Uni utilisant une RollerMouse centrée pour réduire la contrainte liée au coude de la souris.

Les bons outils aident. Les bonnes habitudes font la différence à long terme. Lorsque la douleur flambe, de petits ajustements techniques peuvent réduire la charge sur les tendons en quelques minutes.

Vitesse du pointeur, raccourcis et partage de la charge

  • Augmentez la vitesse du pointeur pour que de petits mouvements des doigts couvrent davantage de surface à l’écran.
  • Utilisez les raccourcis clavier, les outils d’extension de texte et les raccourcis propres à vos applications pour réduire le nombre de clics.
  • Alternez les dispositifs : combinez un dispositif de pointage centré RollerMouse avec une souris réglable UniMouse pour varier les postures au cours de la journée. Le partage de la charge protège les tissus irrités et évite que le coude de la souris ne s’aggrave.
  • Allégez votre prise. Imaginez que vous tenez une pêche bien mûre : tenue fermement, mais sans écraser.

Pauses, micro-pauses et gestion du rythme

  • Programmez un minuteur doux : 20 à 40 minutes de travail, 1 à 2 minutes de pause. Levez-vous, roulez les épaules, étirez l’avant-bras, clignez des yeux.
  • Regroupez les tâches pour varier les sollicitations : montage vidéo, puis e-mails, puis relecture de code. En changeant le type de mouvement, vous changez aussi la nature des contraintes sur les tissus.
  • Hydratez-vous. C’est basique, mais cela incite à bouger et réduit la sensation de raideur en fin de journée. La constance compte plus que l’intensité.

Parcours de traitement et moment où consulter

La plupart des cas de coude de la souris s’améliorent en six à douze semaines grâce à une adaptation de l’activité, des modifications ergonomiques et un programme d’exercices progressifs. Si vous atteignez un plateau, ou si la douleur perturbe votre vie quotidienne, consultez un professionnel de santé.

Diagnostic et diagnostics différentiels

Le diagnostic est clinique : douleur à la palpation de l’épicondyle latéral, douleur à l’extension résistée du poignet ou du majeur, et tests de préhension douloureux. L’imagerie n’est pas systématique, mais peut servir à éliminer d’autres pathologies du coude en cas de symptômes atypiques. En présence d’engourdissements, de picotements ou de tableaux inhabituels, pensez à un conflit nerveux, un syndrome du tunnel radial ou une douleur projetée à partir du rachis cervical.

Orthèses, kinésithérapie, injections et chirurgie rare

Une sangle de contre-appui sur l’avant-bras peut soulager le tendon lors de certaines tâches. La kinésithérapie ajoute un travail excentrique, un renforcement progressif et un accompagnement sur la technique. De courtes cures d’AINS peuvent aider à contrôler la douleur. Les injections de corticostéroïdes peuvent apporter un soulagement à court terme mais sont associées à un risque plus élevé de récidive dans certaines études : discutez des risques et bénéfices avec votre praticien. Les injections de plasma riche en plaquettes présentent des preuves mitigées. La chirurgie reste rare, réservée aux cas persistants et très invalidants après une prise en charge conservatrice complète. Le fil conducteur : une prise en charge précoce et régulière l’emporte sur les solutions « miracles ».

Conclusion

Vous n’avez pas à choisir entre performance et santé de vos coudes. Faites pencher la balance : réduisez l’atteinte, neutralisez le poignet, allégerez la prise et variez les tâches. Le pointage centré avec une Contour RollerMouse ou une SliderMouse Pro garde le contrôle à proximité immédiate. Une UniMouse réglable et un clavier compact Balance Keyboard alignent vos mains et réduisent la contrainte. Des outils durables et pensés pour soutenir votre rythme, aujourd’hui et pour les années à venir.

Dites adieu à la sensation d’être coincé·e et douloureux·se. Mettez en place trois actions cette semaine : augmentez la vitesse du pointeur, rapprochez vos dispositifs d’entrée et planifiez des micro-pauses. Puis, ajustez vos outils à vos mains.

Si votre coude de la souris refuse de se calmer, intégrez un professionnel de santé dans la boucle : la plupart des cas évoluent favorablement avec une prise en charge adaptée et instaurée à temps.

Points clés à retenir

  • Le coude de la souris (épicondylite latérale) résulte de clics répétés et se manifeste par une douleur externe au coude, une force de préhension diminuée et une raideur matinale.
  • Mettez en pause les tâches les plus irritantes, appliquez de la glace 15 à 20 minutes, utilisez une sangle de contre-appui à court terme et identifiez les déclencheurs spécifiques.
  • Réduisez la contrainte grâce à l’ergonomie : gardez les dispositifs d’entrée dans la largeur des épaules et privilégiez les dispositifs de pointage centrés ou les souris verticales / réglables pour diminuer l’atteinte, la pronation et la force de préhension.
  • Améliorez l’efficacité et le confort en augmentant la vitesse du pointeur, en utilisant des raccourcis clavier, en alternant les dispositifs, en allégeant la prise et en prenant des micro-pauses de 1 à 2 minutes toutes les 20 à 40 minutes.
  • La plupart des cas de coude de la souris s’améliorent en 6 à 12 semaines avec un programme d’exercices progressifs et des ajustements du poste de travail ; consultez si des signaux d’alerte apparaissent ou si les progrès stagnent.

Foire aux questions

Qu’est-ce que le coude de la souris et comment le reconnaître ?

Le coude de la souris est une forme de tennis elbow (épicondylite latérale) liée au travail sur écran, qui touche les tendons extenseurs du poignet, en particulier l’ECRB. Les symptômes incluent une sensibilité sur la face externe du coude, aggravée par la préhension ou l’extension du poignet, une douleur diffuse dans l’avant-bras vers le poignet, une force de préhension diminuée et une raideur matinale qui s’estompe avec le mouvement — souvent exacerbée lors de longues sessions informatiques.

Pourquoi l’utilisation de l’ordinateur déclenche-t-elle des douleurs de coude de la souris ?

Les clics et le défilement répétés sollicitent les extenseurs du poignet des milliers de fois par jour. L’atteinte (bras tendu), la posture en pronation (paume vers le bas) et une prise serrée augmentent la tension sur les tendons, provoquant des micro-déchirures et des modifications dégénératives. Garder les outils à proximité, neutraliser le poignet et l’avant-bras et réduire l’effort de préhension diminue la contrainte cumulée sur la face latérale du coude.

Quels changements rapides peuvent soulager le coude de la souris dès maintenant ?

Mettez en pause l’usage intensif de la souris, utilisez les raccourcis clavier et augmentez la vitesse du pointeur pour réduire le nombre de clics. Appliquez de la glace sur la partie externe du coude 15 à 20 minutes, 2 à 3 fois par jour lors des poussées. Essayez une sangle de contre-appui à court terme. Ajoutez des étirements doux des extenseurs / fléchisseurs et de légères contractions isométriques ; progressez graduellement tout en respectant la douleur. Identifiez les applications ou gestes qui aggravent les symptômes et ajustez-les en priorité.

Quels dispositifs et aménagements ergonomiques aident le plus en cas de coude de la souris ?

Recentrez le pointage dans la largeur des épaules pour réduire l’atteinte ; des dispositifs comme la RollerMouse placent le contrôle entre vous et le clavier. Si vous utilisez une souris traditionnelle, choisissez un modèle vertical ou réglable et ajoutez un support de paume pour maintenir le poignet dans une position neutre. Associez cela à un clavier compact, une chaise permettant de soutenir les avant-bras et une hauteur d’écran adaptée.

Quand dois-je consulter un professionnel pour un coude de la souris ?

Consultez si la douleur est vive, constante ou s’aggrave malgré le repos ; s’il y a gonflement, ecchymoses, limitation de mobilité ou traumatisme évident ; en cas d’engourdissements ou picotements ; ou si la douleur perturbe le sommeil et les activités quotidiennes. Si les symptômes ne s’améliorent pas après plusieurs semaines d’adaptations et d’exercices, demandez une évaluation professionnelle.

Le coude de la souris est-il la même chose que le tennis elbow, et un bureau assis-debout peut-il aider ?

Le coude de la souris correspond au tennis elbow (épicondylite latérale) lorsque la cause principale est l’utilisation de l’ordinateur plutôt que les sports de raquette. Un bureau assis-debout à lui seul ne résoudra pas le problème, mais alterner les positions assise et debout peut varier les charges. Les gains les plus importants viennent de la réduction de l’atteinte, d’une posture neutre de l’avant-bras, d’une prise plus légère, de l’utilisation de raccourcis et de dispositifs de pointage centrés ou verticaux.

Contour Design® Team
Ergonomic Devices